Publié dans Société

Education face à l’intempérie - « La décision finale revient à chaque établissement »

Publié le mardi, 18 janvier 2022



« Les cours devraient être suspendus pendant les prochains jours pour la Région d’Analamanga, avec les pluies abondantes qui entraînent de nombreux dégâts et des risques conséquents ». Telle est l’interpellation du Gal Elack Olivier Andriankaja, directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), hier. En fait, de nombreux établissements scolaires situés dans les quartiers bas d’Antananarivo se sont retrouvés sous les eaux depuis lundi soir. D’autres se trouvent dans la zone rouge quant aux risques d’éboulement. Ces situations n’ont pourtant pas empêché les élèves d’aller en classe, où les cours ont été maintenus hier.
Pour sa part, le ministère de l’Education nationale (MEN) sensibilise les directeurs d’établissement à mobiliser le comité de vigilance et à tenir une réunion d’urgence avec les parents d’élèves afin de prendre des décisions face à l’intempérie. Cette réunion d’urgence est indispensable notamment pour les établissements localisés dans La Haute ville, la colline de Manjakamiadana, III G Hangar Antohomadinika, Ankorondrano- Andranomahery, Ampefiloha- Ambodirano, Ilanivato, Ampasika, Andriantany, Tsiafahy, Androhibe, Antsahadinta, Bongatsara, Antanetikely, Ambohijoky, Alatsinaininambazaha, Soalandy, Ampahitrosy, Ampanefy, Soavina, Anosizato Est, Ampitatafika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana et Ampangabe. La décision finale de maintenir ou de suspendre provisoirement les cours ou encore à prendre d’autres mesures de protection des élèves revient ainsi à chaque établissement, à l’issue de la réunion d’urgence. « La ligne verte 0203080786 reste opérationnelle pour toute partage d’information auprès des établissements scolaires. Aussi, le MEN contribue à la veille journalière aux côtés du BNGRC, de l’APIPA et de la Direction Météo », conclut le directeur régional de l’Education d’Analamanga.
Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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